Bien qu’insuffisant, il faut reconnaître que l’accès à l’eau potable au Togo s’est nettement amélioré ces 10 dernières années, avec la réalisation dans la plupart des régions du pays, des adductions d’eau potable. D’autres projets de ce genre, initiés par le gouvernement sont en cour de réalisation, pour satisfaire les besoins en eau potable de toute la population togolaise.
Conscient de l’importance de cette denrée pour la survie des populations, le gouvernement a encore lancé tout récemment des travaux d’extension du réseau d’adduction d’eau potable dans la région des savanes précisément dans les localités de Dapaong et Naki-Est qui jusqu’ici faisaient face à des pénuries d’eau. Ceci vient soulager et soutenir les populations de la région menacée depuis 2021 par les groupes terroristes.
En terme de chiffres, 40 km de réseau seront déployés dans 10 quartiers, au bénéfice de 2.500 personnes à Dapaong, tandis qu’à Naki-Est, environ 5.000 personnes bénéficieront de 4 forages, d’un château d’eau d’une capacité estimée entre 100 et 300 m3 et de 33 bornes fontaines.
Ces travaux viennent s’ajouter à ceux portant sur la construction de postes d’eau autonomes (PEA) démarrée dans la même région, et qui s’inscrit dans le cadre des actions de l’exécutif togolais pour le renforcement du système d’alimentation et de distribution d’eau potable dans la zone septentrionale.
A travers ces actions d’adduction d’eau, les autorités du Togo visent des taux d’accès tels que 85% au plan national, 95% en milieu rural, 85% en milieu semi-urbain, 75% en milieu urbain hors Grand Lomé et 80% dans le Grand Lomé d’ici à 2025. La réalisation effective de ces ambitions, nécessite une certaine stabilité dans le pays que doit construire tout citoyen togolais.
Christine Djenguenane