Des initiatives se multiplient au Togo afin de mieux assainir le domaine de la justice et instaurer un système judiciaire exempt de corruption. Des actions salutaires, puisque tout comme d’autres secteurs, celui de la justice est miné par la corruption, créant à cet effet une inégalité en matière d’accès pour tous aux services de la justice.
La rencontre de réflexion entre les acteurs de la justice s’inscrit dans ce cadre de lutte contre la corruption. Engagés fermement dans la lutte contre ce fléau économique dans le pays, il est judicieux pour les autorités du pays et leurs partenaires de toucher tous les secteurs.
La réflexion de deux jours, démarrée mardi 07 Mai à Lomé sur le cas du secteur judiciaire, est une initiative louable de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), appuyé par l’association Solidarité mondiale pour les personnes démunies et les détenus (SMPDD). Des partenaires privilégiés du Gouvernement togolais dans la lutte pour le respect des droits humains.
Les travaux de réflexion devront aboutir à un plan d’action à mettre en œuvre en vue de la lutte contre la corruption, l’impunité et la détention préventive dans le système judiciaire au Togo. Une initiative qui vise également à consolider la collaboration entre les différents acteurs intervenant dans la lutte contre ces fléaux.
Selon les acteurs, la lutte contre la corruption est essentielle afin de protéger les droits de l’homme car l’indépendance et l’impartialité de la justice sont les piliers d’un système respectueux de l’Etat de droit. Il faut noter que depuis 2022, le Togo a mis en place une stratégie de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.
Une stratégie qui vise le renforcement de l’intégrité et de la transparence au sein de l’administration publique ainsi qu’une meilleure coordination de la lutte contre ce fléau qui constitue un véritable obstacle pour le développement économique du pays.
Anselme Todja
