Le Burkina Faso, le Mali et le Niger trois pays de l’Afrique de l’Ouest, partagent les mêmes frontières assiégées par des groupes djihadistes depuis plus d’une décennie dans le sahel. Il est donc nécessaire qu’ils se serrent les coudes, qu’ils mutualisent leurs moyens d’action pour venir à bout de ce fléau qui constitue une menace importante pour leurs populations. Pourquoi pas même créer une fédération de ces trois Etats pour s’affermir davantage ?
Depuis le coup d’Etat du 26 Juillet 2023 au Niger, le Mali et le Burkina Faso qui ont eux aussi connu des coups d’Etats, n’ont cessé de montrer leur solidarité envers leurs frères nigériens. Soutien qui s’est manifesté par la non fermeture des frontières avec le Niger comme l’avait ordonné la CEDEAO, l’accompagnement en vivres et leur détermination à lutter au côté des nigériens pour défendre leur pays contre toute agression extérieure.
Outre ces appuis, vient s’ajouter la volonté de ces trois pays à unir leurs forces, pour faire efficacement face à leurs ennemis communs, le terrorisme et l’impérialisme française. Voilà pourquoi une concertation permanente entre les autorités de ces trois pays s’impose, pour mieux réfléchir aux voies et moyens à adopter, aux stratégies à développer en vue de l’atteinte de leurs objectifs. C’est dans ce cadre que s’inscrit la tournée malienne lundi 11 Septembre 2023.
En effet, une délégation malienne conduite par le ministre d’Etat, ministre en charge de l’administration territoriale, Lt-col. Abdoulaye MAÏGA s’est rendu lundi au Burkina Faso, ensuite au Niger. La délégation malienne a eu à rencontrer au Burkina Faso le président de la transition, le capitaine Ibrahim TRAORE et au Niger, le gouvernement de la transition puis le président de la transition, Général Abdourahamane Tchiani.
Des échanges fructueux ont découlé de ces différentes rencontres pour le bien de leurs pays et peuple respectifs. C’est ce qu’a laissé entendre, le chef de la délégation malienne dépêchée par le président de la transition, le colonel Assimi GOÏTA. C’est ce dont l’Afrique a besoin aujourd’hui, une synergie d’Actions, une solidarité parce qu’elle partage les mêmes peuples qui ont besoin d’une protection mutuelle et d’un développement effectif.
Amah Kokou
