Le CNSP au pouvoir avait proposé le 19 Août dernier une période transitoire de trois ans maximum. Période qui doit permettre de fonder les bases d’une république libre et plus démocratique. Cette proposition a fait polémique sur le plan régional, avec d’autres propositions à l’appui. Le CNSP a rappelé il y’a trois jours lors d’une conférence de presse, que ce n’était qu’un plafond de temps qui devrait être déterminée définitivement par les acteurs du prochain Dialogue national.
Ce dialogue national se prépare déjà avec les consultations régionales. C’est le cas de la région Tahoua située au centre du Niger. Les forces vives de la région se sont retrouvées en conclave pour discuter et faire des propositions devant être présentées à la consultation nationale par un comité régional. Il s’agit notamment pour les nigériens de statuer sur la durée de la transition qui ne doit pas dépasser trois ans et de définir les principes fondamentaux qui doivent régir cette transition.
En tout cas, les nouvelles autorités du pays ont exprimé et démontré leur volonté d’agir selon la volonté du peuple, et selon les conclusions qui découleront du dialogue national pour l’intérêt général de la Nation. Les autorités de transition auront la lourde mission de créer des institutions impartiales et républicaines, d’organiser à la fin de la période transitoire, des élections crédibles et transparentes afin de mettre à la tête du pays, des personnes dignes de confiance, acceptées par la population.
Les erreurs politiques du passé ne doivent plus se reproduire. Il est très nécessaire selon le CNSP et certains analystes politiques de fixer les bases solides de la démocratie gage de la paix et de la stabilité politique du Niger. Cela permettra d’éviter au pays un éternel recommencement.
Par conséquent tous les acteurs politiques et sociaux se devraient de s’investir avec beaucoup de sérieux pour la réussite de cette période de transition.
Nadja Adamou