Françafrique : Le temps de l’impérialisme et de la néo colonisation en Afrique est révolu

Monde

C’est un constat fait ces dernières années. En Afrique, il n’y a plus de place pour l’impérialisme de la France et sa nouvelle colonisation bien déguisée. Cela se fait sentir dans les discours de la plupart des dirigeants, surtout de l’Afrique de l’ouest, lors des rencontres internationales.

Ces mêmes discours ont été tenu à la tribune des Nations Unies de la 78ème session de l’Assemblée Générale en cour à new York. Nous faisons particulièrement allusion dans cet article aux interventions du chef de la diplomatie togolaise et celle du président de la transition de la Guinée Conakry.

L'intégralité du discours du ministre Robert Dussey lors de la 78e Assemblée  générale des Nations Unies (extrait de Vidéo) - Le Neutre

Pour sa part, le ministre en charge des affaires étrangères, Robert Dussey, dans son intervention, s’exprimé en deux langues (Français et Anglais) ce qui n’est pas de son habitude. C’est pour montrer d’une part, à notre avis que le français n’est plus la seule langue du travail et d’échanges au Togo et d’autre part, réaffirmer son ouverture au monde anglophone.

S’exprimant sur la situation actuelle en Afrique de Ouest, le diplomate togolais a affirmé que le Togo soutien les efforts de paix, n’a jamais cherché à agresser un pays voisin et s’oppose à la guerre quelle que soit les raisons. L’Afrique ne veut plus servir les intérêts étrangers, elle dit non aux ingérence extérieure, et veut rester elle-même. Le temps est pour le panafricanisme et plus de paternalisme en Afrique a-t-il déclaré.

De son côté, le président guinéen de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya s’est alarmé sur les condamnations et les sanctions dont subissent les pays affectés par les coups d’Etat de la part des organisations africaines et étrangères. Il a appelé à ne pas se contenter de dénoncer les conséquences mais de traiter les causes de ces coups de forces militaire.

 

Assemblée générale des Nations-Unies : voici l'intégralité du discours du  colonel Mamadi Doumbouya | Guineelive

Le chef de l’Etat de la République de la Guinée s’est attaqué à la démocratie importée et imposé aux africains. Il a affirmé que ce modèle de gouvernance n’est pas adapté à la réalité africaine et ne contribue qu’à entretenir un système d’exploitation et de pillage des ressources africaines, accentue la corruption.

Son souhait est que désormais les coopérations entre les pays africains et les puissances étrangères soient franches et qu’ils aient des partenariats gagnant-gagnant. L’Afrique s’est débarrassée de son somnifère et plus jamais ne se replongera dans un long sommeil. Le temps est à la reconquête des territoires et des biens volés, à la liberté totale.

 

 

Kossiwa Ametodji

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