Le Togo comme la plupart des pays en Afrique, est confronté à ce problème social de nuisances sonores générées par des lieux de cultes, notamment dans les milieux urbains. Pour mieux gérer cette situation, il faut rappeler que le pays s’est doté en 2023, d’un manuel. Un document qui définit le cadre juridique et institutionnel d’exercice des cultes ainsi que la gestion administrative du contentieux lié aux nuisances sonores.
Des acteurs chargés d’appliquer les dispositions contenues dans ce manuel, et de veiller à la réglementation du bruit, ont été également mis en place. Pour recadrer efficacement ces nuisances sonores, le gouvernement a décidé du renforcement des capacités des acteurs. Les sessions de formation se déroulent donc à travers le pays, notamment dans les cinq (05) régions du Togo.
Ils renforcent leurs connaissances notamment sur les techniques de constatation des nuisances sonores, de prévention et de la lutte contre ces bruits. Il s’agit surtout pour le ministère en charge de l’administration territoriale d’édifier les parties prenantes sur les textes relatifs à la réglementation du bruit et les procédures de conciliation.
Selon les informations, des simulations sur l‘utilisation du sonomètre ainsi que la rédaction des procès-verbaux de constatation se font au cours de ces formations. L’objectif poursuivi par le gouvernement togolais est de construire un Togo prospère, de paix, de sécurité, de quiétude et de cohésion sociale.
Larma Bansa
