Au Togo, la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales de la population tient à cœur les autorités ainsi que des institutions togolaises en charge de ces questions. Pour mieux mener leurs missions respectives et interagir pour garantir à la population ses droits et libertés, l’Assemblée Nationale et la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) veulent renforcer leur coopération.
Comme la souligné le président de la CNDH, Ohini Sanvee, lors de sa rencontre avec le président de l’Assemblée Nationale, les deux institutions du Togo sont appelées à œuvrer de concert, dans le cadre de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Un nouveau cadre d’interaction se défini en conformité selon les informations, des dispositions de la nouvelle constitution du 06 Mai 2024.
D’après le premier responsable de la CNDH, la nouvelle loi constitutionnelle donne « comme nouvelle mission à la CNDH, de conseiller le Gouvernement et le Parlement sur les questions des droits de l’homme, du droit, de l’action humanitaire et du respect des garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques ».
Selon les informations, ce nouveau cadre prévu par la nouvelle loi constitutionnelle renforce le rôle de la CNDH, faisant d’elle un acteur clé dans la protection et la défense des libertés publiques au Togo. Il était donc judicieux pour les deux personnalités d’échanger sur les nouvelles perspectives de coopération.
Le président de la CNDH aurait profité de l’occasion pour remettre à son homologue de l’Assemblée nationale un lot du rapport d’activités de l’institution, soulignant ainsi l’engagement de la CNDH à jouer pleinement son rôle de gardien des droits de l’homme dans le pays.
Fabiola Gobi