Retrait Mali de la CEDEAO : Les Conclusions du conseil extraordinaire des ministres

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Le Président Assimi GOÏTA et son gouvernement réunis en conseil extraordinaire des ministres, au lendemain de l’annonce officielle de la sortie du pays de la CEDEAO, se sont planchés sur les raisons de cette décision et examinés les opportunités qui s’offrent au Mali.

S’agissant des raisons qui ont précipité le départ définitif et immédiat de la République du Mali, l’un des pays fondateurs de la CEDEAO, le ministre malien des affaires étrangères, Mr Abdoulaye DIOP a fait cas d’une menace que représentait l’organisation communautaire, pour la souveraineté et les intérêts vitaux du pays, tout comme ceux des deux autres pays de l’AES.

Il a rappelé au conseil des ministres, les raisons mentionnées dans le communiqué conjoint actant la sortie des trois pays de la CEDEAO, en affirmant que la CEDEAO avait été détournée de ses principes fondateurs et utilisée contre les institutions, les États, et les populations des pays membres.

Cette décision permettra désormais aux trois pays de travailler dans leur propre intérêt, en dehors des influences extérieures néfastes, selon le ministre Abdoulaye DIOP.

Sur le plan économique, ce retrait offre aux pays de l’AES, la possibilité de développer un marché intérieur fort, stimulant la croissance économique et assurant une autonomie politique et économique, selon le ministre malien en charge de l’économie, Alousséni SANOU.

Il a également souligné les avantages financiers, notamment en termes de balance commerciale et d’investissements directs étrangers, qui découleraient de cette décision.  Le ministre de l’économie et des finances a assuré de la capacité du pays à protéger les entreprises locales, et à surmonter les défis.

Il se montre aussi confiant en ce qui concerne la résilience et l’intelligence du pays, en vue de la prise en main de son destin. Les ministres ont souligné aussi que cette décision de retrait de la CEDEAO ouvrait des perspectives considérables pour l’autonomie politique et économique des pays de l’AES.

Jolie Madom

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