Pour la lutte contre le terroriste et toutes formes de criminalités, les autorités de la transition veulent faire de l’Armée burkinabè, une puissance opérationnelle inédite, que ce soit en terme de la logistique ou du personnel opérationnel. Raison pour laquelle depuis son arrivée au pouvoir, le capitaine Ibrahim TRAORE appuyé par ses collaborateurs, met des bouchées double pour y arriver.
La multiplication des bataillons d’intervention rapide conduisant au recrutement régulier du personnel militaire pour renforcer l’effectif des différentes unités de l’armée burkinabè et celui des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) est l’une des options permettant aux autorités burkinabè d’augmenter la puissance opérationnelle de leur Armée.
A cet effet et dans le cadre de la mise en œuvre du plan de recrutement 2023-2027 de la Police nationale, le ministère chargé de la sécurité bénéficie, d’une autorisation du conseil des ministres, pour le renforcement en effectif de la police nationale burkinabè. Il peut désormais recruter sur concours professionnels directs, du personnel de la police notamment 2000 sous-officiers pour le compte de l’année 2024.
C’est selon le rapport relatif à une demande d’autorisation de recrutement, adopté en conseil des ministres le mercredi 08 Mai dernier. Par cette décision, les autorités du Burkina Faso favorise le renforcement des capacités de la police nationale, pour une mission plus efficace en matière de la protection permanente des personnes et des biens et de la sureté des institutions de l’Etat sur toute l’étendue du territoire burkinabè.
Amadou Coulibaly