L’emploi des jeunes burkinabè, une des préoccupations du président de la transition, chef de l’Etat, Ibrahim TRAORE. Depuis son arrivée au pouvoir, il avait émis son souhait de voir les jeunes apprendre des métiers pour embraser plus facilement le monde du travail.
En clair, le président Ibrahim TRAORE a souhaité que la formation des jeunes soit en adéquation avec les besoins des entreprises surtout du secteur informel. Cette question a été encore une fois abordée lundi 13 novembre, lors de ses échanges avec le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso, en présence des autorités en charge des jeunes.
Soucieux de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes du Burkina Faso, le capitaine avait souhaité un accompagne des jeunes diplômés, à travers des placements en stage, dans les entreprises du secteur informel. Ce qui leur permettra de se familiariser avec le monde du travail, de l’économie nationale, et d’acquérir des expériences nécessaires, pour leur insertion totale.
Selon la situation présentée par le ministre burkinabè en charge de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubakar SAVADOGO, sur une prévision de 200 jeunes à placer en position de stage, l’initiative a enregistré plus de 3000 demandes de stages dans les entreprises du secteur informel.
Les jeunes une fois leur insertion effective, ne pourront que contribuer efficacement au développement de l’économie nationale qui tient à cœur au président de la transition. Aussi beaucoup d’autres problèmes sociaux se dissiperont.
D’après le président du Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso, Salifou NIKIEMA, le Chef de l’État a encouragé le Conseil et invité tous les acteurs à une synergie d’actions en vue du renforcement de l’économie nationale.
Mariam Abdoulaye