Burkina Faso/Ghana : La Volonté commune d’une coopération renforcée, manifestée par les dirigeants des deux pays

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Le Président de la République du Ghana, John Dramani MAHAMA a achevé sa tournée diplomatique dans l’espace AES hier lundi 10 Mars, par le Burkina Faso, après le Mali et le Niger. A Ouagadougou, il y a échangé avec son homologue, le capitaine Ibrahim TRAORE sur des sujets d’intérêt commun. Le Burkina Faso et la république du Ghana entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération.

Des relations qui connaissent désormais un dynamisme avec l’arrivée au pouvoir du président John Dramani MAHAMA. Avec le président Ibrahim TRAORE, les deux dirigeants ont décidé du renforcement stratégique de leurs liens de fraternité, de solidarité et de coopération pour l’intérêt de leurs Nations respectives. La visite du chef de l’Etat ghanéen à Ouagadougou témoigne de cette volonté d’œuvrer ensemble et de consolider des liens afin de pouvoir faire face aux défis.

Sur le plan sécuritaire qui constitue une préoccupation pour les deux chefs d’Etats, il a été décidé de mutualiser les efforts pour venir à bout de ce fléau qui entrave le développement économique des Etats. Le président ghanéen a depuis son accession à la magistrature suprême, manifesté sa solidarité envers le Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Pour lui, aucun développement n’est possible sans la paix.

Et engagés dans une démarche de renforcement des liens économiques notamment des échanges commerciaux, il convient d’éliminer les obstacles qui pourront empêcher de développer leurs activités commerciales. D’autres dispositions sont envisagées afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens entre les deux pays frères et frontaliers.

La visite du président ghanéen à Ouagadougou a été donc fructueuse pour les relations bilatérales entre les deux pays. De nos jours, seules l’unité et la solidarité entre les pays africains peuvent booster la lutte légitime contre le terrorisme, et accélérer l’émancipation et la souveraineté des Etats africains.

Marcel T.

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