Le poste de contrôle Juxtaposé (PCJ) de Noépé-Akanu situé à la frontière Togo-Ghana, sera bientôt exploité dans sa totalité, pour faciliter le transport et la circulation des biens et des personnes entre les pays frontaliers. La réunion ministérielle sur le site le mardi a annoncé cette opérationnalisation pour 2024.
Il s’est tenue le 31 octobre dernier, une réunion entre les ministres togolais et ghanéen en charge des infrastructures. Il été question lors de cette rencontre ministérielle de définir dans un premier temps, la part contributive de chaque pays dans la gestion de l’infrastructure et de recruter dans un second temps, un gestionnaire privé.
La rencontre s’est déroulée en présence d’un représentant de la commission CEDEAO, sensée apportée son appui au deux pays frontaliers dans la prise en charge des frais. Une étape importante dans le processus d’opérationnalisation complète du Poste de Contrôle.
Fonctionnel depuis octobre 2018, cette plateforme de contrôle et de régulation des transports financée par l’Union Européenne, sur initiative de la CEDEAO, s’inscrit il faut le rappeler, dans un projet communautaire de gestion intégrée des frontières et de facilitation des échanges commerciaux et autres.
Une fois totalement opérationnel, la Poste de contrôle va assurer également des opérations de douanes, d’immigration et de sécurité entre les deux frontières, Togo-Ghana. Au cours des échanges, les deux parties ont aussi évoqué la mise à disposition de la logistique, notamment l’électricité, l’éclairage public, l’adduction d’eau, l’internet et des outils de communication.
Badié Dassolé
