Les conflits au niveaux des frontières communes entre pays voisins sont réguliers et légion. Prévenir ou pouvoir gérer au mieux ces conflits est une préoccupation majeure pour le gouvernement togolais. Des mesures se prennent dans une collaboration étroite avec les pays voisins tels que le Bénin et le Burkina Faso, pour contrer cette menace ainsi que celle liée à la montée de l’extrémisme violent.
Outre la cohésion sociale et la résilience des communautés que les trois pays voisins tentent de conserver et de consolider au niveau de leurs zones frontalières, d’autres stratégies ont été mises en place à l’instar du programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent démarré en 2023 dans les zones frontalières, soutenu par des partenaires internationaux, afin d’assurer une paix durable.
Ce projet vise essentiellement le renforcement des mécanismes endogènes de prévention et de réponses aux conflits communautaires aux niveaux local et transfrontalier à travers des sensibilisations, et le renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes de ces trois pays. Concrètement, il est prévu de renforcer les mécanismes de dialogue, de soutenir des initiatives locales de paix et d’impliquer davantage les communautés dans la prévention des tensions.
Pour une deuxième phase de ce programme, le Togo a accueilli les 24 et 25 mars, une rencontre des représentants des femmes et des jeunes du Bénin, du Burkina Faso et du Togo. Histoire de renforcer les capacités des jeunes et des femmes afin d’encourager la bonne collaboration transfrontalière et de favoriser la mise en place d’une plateforme d’échange sur les stratégies de prévention des conflits. Une manière de pouvoir développer des idées pour une meilleure vivre-ensemble entre les communautés des pays concernés.
Sidoine Mobou
