Huit morts et trois blessés, c’est le bilan provisoire établi suite à l’effondrement le 13 décembre dernier, d’une passerelle piétonne, à Agoè, sortie nord de Lomé. Un accident causé par une semi-remorque transportant du gaz dont le gabarit a heurté l’ouvrage, entraînant sa chute. Le gouvernement face à cet accident, a pris son bâton de pèlerin pour faire lumière afin d’agir avec efficacité. En conseil des ministre lundi 16 décembre, sous la présidence du chef de l’Etat Faure Essozimna GNASSINGBE, une décision importante a été prise.
Le gouvernement a décidé de la mise en place urgemment d’une commission d’enquête. Elle se chargera essentiellement d’examiner les causes techniques de l’effondrement. Selon le communiqué officiel du Conseil des ministres « des instructions ont été données pour que les responsabilités pénales soient clairement situées et reçoivent toutes les suites judiciaires appropriées ».
Il faut souligner que pour le moment, dans le cadre de l’enquête, le dirigeant de la société propriétaire du camion impliqué a été entendu par la police judiciaire et placé en garde à vue. Des auditions ont également été menées auprès des responsables des entreprises ayant construit l’ouvrage et ses équipements selon les précisions du communiqué gouvernemental.
Selon les précisions, cette démarche d’enquête permettra aux autorités de voir si des manquements dans la conception, l’exécution ou l’entretien de la passerelle auraient pu occasionner ce drame. Outre l’aspect judiciaire, le gouvernement a annoncé des mesures de soutien en faveur des familles des victimes. Le Conseil des ministres s’est engagé à assurer un accompagnement adéquat pour celles et ceux qui ont été touchés par cette tragédie.
Daniel B.