Le gouvernement togolais répond parfaitement à ce principe qui dit, « gouverner c’est prévoir ». Afin d’éviter des conséquences fâcheuses et protéger au mieux la population, le gouvernement sous la direction du président Faure GNASSINGBE, a toujours tendance à anticiper sur des évènements.
C’est la même stratégie qui est adoptée dans la gestion de la pandémie au covid-19, une maladie infectieuse dangereuse, aux conséquences désagréables sur les victimes. Suite à de nombreux décès enregistrés à la Mecque au cours du Hadj 2024, dus en parti à des maladies respiratoires y compris covid-19, et après que d’autres pays dans la sous-région ont détecté des cas de covid-19 chez des pèlerins, le gouvernement du Togo pend ses responsabilités.
Des dispositions sanitaires visant principalement à protéger les pèlerins togolais, leurs familles et tout le peuple, ont été mises en place. Un contrôle strict des pèlerins à leur retour dans le pays est prévu, ainsi que des mesures barrières. Selon le communiqué gouvernemental rendu public le weekend, les pèlerins seront soumis à leur arrivée au pays à un dépistage systématique du covid-19, suivi d’un temps d’observation à la maison du Hadj.
Quant à l’application stricte des mesures barrières, elle débute à Jeddah en Arabie Saoudite, avant l’embarquement des pèlerins dans les avions, avec le port obligatoire des masques. Les mesures préventives seront renforcées une fois les pèlerins dans la maison du Hadj, loin des membres de leurs familles pour quelques jours en attendant les résultats de dépistage.
En famille, il est également conseillé aux pèlerins de limiter les contacts, de continuer à se protéger avec les masques, de se laver régulièrement les mains avec du savon et d’éviter les rassemblements pendant les 10 premiers jours suivant leur arrivée au pays. Il est à noter que lors de leur séjour à La Mecque les accompagnateurs ont assuré un suivi médical.
L’objectif des autorités togolaises est d’éviter la contamination de cette maladie qui risque de replonger le pays dans un chaos sanitaire, qui n’épargnera pas tous les autres secteurs d’activités socioéconomiques.
Toumassa Boula
