Réunis pour une journée de réflexion au sein de l’Assemblée Nationale lundi 24 Mars 2025, les parlementaires ont auscultés avec une attention particulière, la situation du respect des droits de la femme dans le pays et de la représentation féminine dans les instances décisionnelles au Togo. Une initiative de l’Association des femmes de l’administration parlementaire (AFAP), en collaboration avec le Caucus des femmes parlementaires.
Une journée de réflexion organisée dans le cadre de la célébration en différé de la journée internationale des droits de la femme, édition 2025. Selon les informations, les échanges entre les élus du peuple et le personnel administratif de cette institution parlementaire, ont tourné autour des progrès déjà réalisés par le pays, les obstacles persistants qui freinent l’effectivité des droits de la femme ainsi que les pistes pouvant permettre de faire de la participation féminine dans les sphères décisionnelles une réalité.
Il faut noter tout de même que d’énormes efforts ont été déployés par les autorités du pays pour une participation active de la femme au développement du pays et pour sa représentation remarquable dans les instances décisionnelles. Le président de la République Faure GNASSINGBE a fait de la promotion de la femme et de l’égalité genre, une priorité notamment dans les processus électoraux permettant ainsi aux femmes togolaises de contribuer efficacement à l’édification de la Nation.
A ce jour, le pays se réjouit des avancées notables enregistrées sur cette question touchant les droits de la femme. A l’Assemblée nationale par exemple, les parlementaires reconnaissent que la dynamique est en marche et est d’ailleurs bien engagée dans cette institution, avec 17 femmes au sein de la législature (19%), et 42 femmes dans l’administration parlementaire, dont plus de la moitié à des postes de responsabilité.
Selon le président de l’Assemblée National, Kodjo ADEDZE, toute tâche confiée à la femme est accomplie avec efficacité donnant des résultats fort appréciables. Pour lui, il est nécessaire que chaque célébration du 08 Mars, journée dédiée aux droits de la femme, soit une occasion d’évaluation rigoureuse des retombés de leur engagement en faveur des droits des femmes dans le pays.
Micheline Tchamou
