En Namibie, les élections du 27 novembre, remportées par Netumbo Nandi-Ndaitwah, la première femme élue présidente, continuent de susciter des contestations. L’Independent Patriots for Change (IPC) et le Landless People’s Movement (LPM), deux partis d’opposition, ont obtenu une décision de justice leur permettant d’examiner les résultats détaillés du scrutin.
Les opposants dénoncent des irrégularités, notamment des pénuries de bulletins de vote et des prolongations du vote dans certaines régions, ce qui aurait faussé les résultats. Le tribunal a donc autorisé l’opposition à consulter des documents clés, tels que le nombre de votes enregistrés chaque jour dans chaque bureau de vote.
Le SWAPO, parti au pouvoir depuis 34 ans, rejette ces accusations, affirmant que l’élection a été juste et transparente. Cependant, si des irrégularités sont confirmées, l’opposition pourrait demander l’annulation des résultats ou la tenue de nouvelles élections. L’inspection des données, prévue la semaine prochaine, pourrait donc jouer un rôle déterminant pour l’avenir politique du pays selon des analystes.
La Rédaction