Une nouvelle affaire trouble vient éclabousser l’administration Trump en Afrique. Selon des sources proches du pouvoir ivoirien, la visite du Général Michael Langley, chef de l’AFRICOM, en Côte d’Ivoire visait à conclure un accord secret pour renverser le Président burkinabé Ibrahim Traoré.
Derrière les cérémonies officielles, un projet de déstabilisation aurait été élaboré avec l’appui du ministre ivoirien de la défense, Téné Brahima Ouattara. Ce dernier aurait manipulé le Général américain en lui présentant une version biaisée de la situation au Burkina-Faso, accusant le président Traoré de prendre son peuple en otage et de détourner les ressources du pays.
Avant même son arrivée, il a fait une sortie accusant la gouvernance du Capitaine Ibrahim Traoré, de manière à préparer le terrain à l’intervention. Ainsi, arrivé à Abidjan, il aurait reçu une villa, de l’or et des millions de dollars en contrepartie de son soutien. Toute sa délégation aurait également été gracieusement « remerciée » par les autorités ivoiriennes.
Ce scandale met en lumière les manœuvres néocoloniales et les intérêts inavoués de l’administration Trump, prête à sacrifier la stabilité du Burkina-Faso pour des enjeux de pouvoir et de contrôle stratégique.
Abla Sénam