Burkina Faso : Lutte contre le terrorisme, le Président John D. MAHAMA exprime sa solidarité

Monde Politique Sécurité Société

En visite à Accra, capitale ghanéenne pour assister à la cérémonie d’investiture du nouveau président, le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim TRAORE s’est entretenu avec son homologue, le président John Dramani MAHAMA. Une entrevue au cours de laquelle les deux hommes d’Etat ont réaffirmé leur volonté de renforcer la coopération bilatérale, pour le développement effectif de leurs pays respectifs.

L’occasion pour le président du Ghana d’exprimé sa solidarité à son homologue burkinabè, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, afin de restaurer la paix. Car dit-il, sans la paix il n’y a point de développement. D’après des analystes c’est ce dont les pays africains ont besoin actuellement, la solidarité pour assurer non seulement le développement de leur pays, mais également affirmer leur souveraineté et leur liberté totale contre les impérialistes.

Pour le Burkina Faso, cette solidarité du pays frère le Ghana sera un véritable atout et un coup de pouce dans la lutte contre les groupes armés terroristes qui profitent le plus souvent des frontières pour se sauver ou pour assoir leurs bases et se renforcer. Le président ghanéen reconnait surtout que ces frontières ne sont que l’œuvre de la colonisation. Le colon les avait tracés afin de diviser les pays unis par les mêmes histoires et réalités socioculturelles, pour mieux les exploiter. Le principe de « diviser pour mieux régner ».

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE dans l’une de ses sorties médiatiques, avait traité de véritables obstacles à la lutte contre le terrorisme, les frontières. A chaque fois que des pays africains se mettront ensemble pour combattre ce fléau qu’est le terrorisme, c’est cet obstacle qui sera levé donnant libre cours aux combattants d’agir au-delà des frontières. Vivement que cette solidarité africaine s’amplifie pour le bien des Nations africaines, notamment celles éprouvées par le terrorisme.

Landry Kama

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *