Le Togo semble être déterminé à rejoindre la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Une organisation autrefois minimisée, et aujourd’hui convoitée par plusieurs pays africains grâce à la détermination et à l’audace des trois dirigeants. Apparemment le Togo du Président Faure Gnassingbé nourrit aussi l’idée d’être une partie intégrante des trois (03) étoiles polaires qui guide l’Afrique vers sa souveraineté.
Après avoir affirmé en Janvier dernier dans un entretien sur la chaîne Voxafrica que l’adhésion du Togo à l’AES n’était pas impossible et que cette décision revenait au président Faure Gnassingbé, le ministre togolais chargé des affaires étrangères a récemment réaffirmé sa position sur la question. Dans une publication sur son réseau social Facebook, le Professeur Robert Dussey a indiqué que « le Togo envisage de rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES) ».
Il se trouve que le pays considéré comme pays ami à la Confédération AES, veut aller au-delà de ce statut et devenir un pays membre à part entière. Est-ce une décision définitive ? Selon le ministre, « c’est une décision stratégique qui pourrait renforcer la coopération régionale et offrir un accès à la mer aux pays membres ». Il faut souligner que le Togo entretien d’excellentes relations avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Ces relations se sont renforcées et rendues dynamique depuis la naissance de tensions entre ces pays et la CEDEAO. Le refus de servir de base arrière pour la déstabiliser des pays voisins pouvant accentuer la crise, ainsi que son refus de fermer le Port de Lomé en application des sanctions inhumaines de la CEDEAO, ont davantage rapproché le Togo de l’AES.
Son adhésion à cette organisation serait une autre étape franchie dans la consolidation de leurs relations et la mutualisation des forces pour relever les défis communs, liés notamment à la sécurité et au développement socioéconomique.
Thierry B.