La coopération militaire voulu par les nouvelles autorités à la tête des pays du sahel en proie aux groupes djihadistes, semble causer du tort à certaines personnes, particulièrement à ceux qui tirent des avantages du terrorisme.
Pour rappel, le Burkina Faso avec l’arrivé au pouvoir du capitaine Ibrahim TRAORE, s’est séparé de la France et de ses troupes militaires, qui ont fait plus de 10 ans sans résultats probants contre le terrorisme. Le pays des hommes intègres s’est fait alliance avec d’autres pays notamment le Mali, le Niger.
La charte qui a scellé cette alliance, LIPTAKO-GOURMA a été signé le samedi 16 septembre dernier. Un grand pas en avant dans la lutte antiterroriste entre les trois pays frontaliers. Les autorités burkinabè par la suite, ont obtenu un feu vert de l’assemblée législative de la transition, pour envoyer un contingent militaire au Niger.
Une chose que les détracteurs n’ont pas aimé et dénoncent à tort et travers cette démarche des autorités du Burkina. Pas plus que ce jeudi, le médias français jeuneafrique en a fait cas dans un article de supposé mutinerie militaire à Ouagadougou. Selon le Journal, cette révolte militaire serait due à la décision d’envoyer un contingent militaire burkinabè au Niger.
Il va plus loin pour faire un lien entre la supposée insurrection, les soldats tombés sur le champ de bataille, la menace djihadistes et le soutien militaire du Burkina au Niger. Il est clair que ces organes de presse utilisés par les ennemis du Faso et du Niger tentent de manipuler les corps habillés et aussi saboter une belle initiative comme celle-ci.
Ceux qui ont aussi le Niger dans leur viseur, veulent avoir le champ libre pour agir contre le peuple nigérien. Aux forces de l’ordre et de sécurité d’être plus vigilent pour ne pas tomber dans les pièges des impérialistes. Ils ne cherchent qu’une chose, leurs intérêts personnels.
Christine Awou